La régence des chemins
L’étang miroite en la prairie des bocages, et du monde,
les flots s’égarent dès que tu parais,
écarte les rivages des îles de clarté,
ma Muse, ma Sirène,
les flots s’égarent dès que tu parais,
écarte les rivages des îles de clarté,
ma Muse, ma Sirène,
redonne-moi
la régence des chemins qui nous emportent
vers l’isthme de douceur,
là où resplendit l’hymne des saisons.
la régence des chemins qui nous emportent
vers l’isthme de douceur,
là où resplendit l’hymne des saisons.
Toi
qui sais les ciels d’azur,
viens et allons dans l’écorce des instants
jusqu’aux armoiries de ta Lumière.
qui sais les ciels d’azur,
viens et allons dans l’écorce des instants
jusqu’aux armoiries de ta Lumière.
J’ai si besoin de la poussière de tes pas,
laisse-moi être à jamais la fleur de tes paumes,
imprime en la forêt de tes bras
l’océan de ta délicatesse,
laisse-moi être à jamais la fleur de tes paumes,
imprime en la forêt de tes bras
l’océan de ta délicatesse,
lisse la poésie des fleurs,
et la révérence des strophes,
dévide les étoiles filantes
dans les prés et les vagues.
et la révérence des strophes,
dévide les étoiles filantes
dans les prés et les vagues.
J’aime tant
le parfum d’ébène de ta chevelure,
et la neige d’aube,
accepte la quête de mes odes,
le parfum d’ébène de ta chevelure,
et la neige d’aube,
accepte la quête de mes odes,
puis,
sur les parois du Soleil,
bientôt
épouse le printemps de nos attaches !
sur les parois du Soleil,
bientôt
épouse le printemps de nos attaches !
Sophie Rivière