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J’étais-là eh oui j’y étais

CHENNOUFI

Maître Poète
#1
J’étais-là eh oui j’y étais

Dans le rêve de cette nuit
Ma fille elle m’a fait un signe
Elle était-là elle était tout près
Et avec sa belle voix divine
Elle approche et elle me dit
Dans cette vie papa je suis victime
Pourquoi et par qui j’ai étais trahi
Je n’ai commis aucun crime
Et pourtant j’ai étais condamnée
A vivre une vie d’orpheline
Juger avant même que je sois née
Une douleur dans ma poitrine
Triste papa elle est ma vie
Peur, froid auprès de la lune
Dis-moi papa qui je suis
J’ai hante même devant mes copines
Ni frère ni père à mes cotes
Ma soif est brulante pour mes racines
Dis moi je suis fille de qui


Ton cri ma fille me chagrine
Et tes mots me font pleurer
Mieux pour moi la guillotine
Que d’entendre en moi tes cris
J’étais là ma fille la nuit du crime
Ne pense jamais que je t’ai laissé
Je donne ma vie c’est ma seule fortune
Pour que tes larmes ne soient pas versées
Sache bien que tu es ma fille légitime
J’étais là oui j’étais là quand tu es née


Mais avec sa haine et son rancune
Cette nuit-là ta mère m’a assassiné
Un enfer de flamme elle allume
Sans te voir loin de moi ils t’ont pris
Une douleur dans mes lignes
Et tant d’amour dans mes écris
Mes voyelles et mes consonnes
Confirme ma fille que je t’ai aimé


Mais dans mon cœur moi je t’imagine
Elégance, charme et beauté
Ton amour ma fille me domine
Il a prit l’âme et l’esprit


Mais ton absence me déprime
Pour toi tant de larmes j’ai versé
Chaque nuit avec ma triste plume
J’écris et même si elle est un peu usée
J’écris l’amour avec des rimes
Mes peines et mes regrets
Je pleure quand je visionne
Torture à l’esprit


J’ai bâti sans savoir sur un champ de mine
Des rêves multicolores pleins de beautés
Mais ta mère avec son esprit maline
Elle a fait tout sauter
Oh ma fille
Je ne trouve pas ta voie fais moi signe
Dis-moi ma fille ou tu es
Du soleil elle fuit la lune
Sombre sans toi est ma vie
Oh qui peut me dire ou se trouve cette gamine
Des nuits et des jours d’elle j’ai cherché
Les montagnes et même les collines
Connaissent ma fille mes cris
Avec qu’elle langue je dois m’exprime
Dis-moi et j’apprendrai
Même si aujourd’hui mon cœur est ruine
Son amour il construits
Dans qu’elle pays qu’elle est son hymne
Dis-moi et je vais le chanter
Même si elle est loin de moi ton ile
Je viendrai avec mon voilier
Les sirènes sont mes copines
Ils connaissent tous les iles ils vont m’emmené
Oh si je pouvais avoir une mèche de sa chevelure
Peut-être qu’un jour je vais la clonée
Admiré sa beauté rien qu’un jour
Même si après ça je serai enterré
Je lui dirai je t’aime malgré ma douleur
Et dans mes bras je vais l’a serrée
Au revoir ma fille et sois sure
Sans te voir je t’ai aimé
Sans haine et même sans rancune
J’étais là oui j’étais-là
La nuit quand tu es née
Je t’aime ma fille et a bientôt
Mustapha