Lorsque le fils d'un grand artiste
Veut briller dans la profession
Il doit, disent les humoristes
Très vite se faire un prénom
Mais quand les prénoms sont semblables
Et que leur plume est aussi belle
Après le père remarquable
Le fils devient un "Immortel"
Un peu bâtard, un peu mulâtre
Alexandre naît à Paris
En juillet mil huit cent vingt-quatre
D'un couple vite désuni
Son père, le grand Alexandre
L'abandonne à sa pauvre mère
Pour finalement le reprendre
Après sept années de misère
Pensionnaire, les ans qui suivent
Il fréquente Edmond de Goncourt
Puis quand l'heure du bac arrive
Il échoue et quitte les cours
Il se convertit à la mode
Et, dandy, fait ses premiers pas
Avec l'argent, c'est bien commode
Versé par son riche papa
Cependant sa vie de bohème
N'empêche pas un vrai talent
Il écrit de jolis poèmes
Et des petits contes charmants
Il tombe amoureux d'une belle
L'exquise Marie Duplessis
Qui le snobe avec tant de zèle
Qu'elle en devient son égérie
Cette amourette singulière
Sous la plume du fils Dumas
Se transforme en spectaculaire
Œuvre : "La Dame aux camélias"
Tandis qu'on adapte au théâtre
Cet incontournable roman
Son succès ne fait que s'accroître
Quand il sort "Le Docteur Servan"
Marié avec une princesse
Qui lui a fait deux beaux enfants
Se souvenant de sa jeunesse
Il secourt les jeunes mamans
Parmi les écrivains modernes
Il est l'ami de George Sand
Il est proche de Jules Verne
Et l'Académie le pressent
À cinquante ans c'est chose faite
Il a l'habit vert sur ses reins
Malgré sa forte silhouette
L'ancien dandy le porte bien
Son bel uniforme de jade
Lui ouvre d'autres horizons
De "La Princesse de Bagdad"
À "Denise", il est très fécond
Sexagénaire, il perd sa femme
Nadège, sa jolie princesse
Pour se remettre de ce drame
Il s'unit avec sa maîtresse
Trois mois, après c'est à son tour
De s'en aller dans l'au-delà
Retrouver son premier amour
La belle Dame aux Camélias
Veut briller dans la profession
Il doit, disent les humoristes
Très vite se faire un prénom
Mais quand les prénoms sont semblables
Et que leur plume est aussi belle
Après le père remarquable
Le fils devient un "Immortel"
Un peu bâtard, un peu mulâtre
Alexandre naît à Paris
En juillet mil huit cent vingt-quatre
D'un couple vite désuni
Son père, le grand Alexandre
L'abandonne à sa pauvre mère
Pour finalement le reprendre
Après sept années de misère
Pensionnaire, les ans qui suivent
Il fréquente Edmond de Goncourt
Puis quand l'heure du bac arrive
Il échoue et quitte les cours
Il se convertit à la mode
Et, dandy, fait ses premiers pas
Avec l'argent, c'est bien commode
Versé par son riche papa
Cependant sa vie de bohème
N'empêche pas un vrai talent
Il écrit de jolis poèmes
Et des petits contes charmants
Il tombe amoureux d'une belle
L'exquise Marie Duplessis
Qui le snobe avec tant de zèle
Qu'elle en devient son égérie
Cette amourette singulière
Sous la plume du fils Dumas
Se transforme en spectaculaire
Œuvre : "La Dame aux camélias"
Tandis qu'on adapte au théâtre
Cet incontournable roman
Son succès ne fait que s'accroître
Quand il sort "Le Docteur Servan"
Marié avec une princesse
Qui lui a fait deux beaux enfants
Se souvenant de sa jeunesse
Il secourt les jeunes mamans
Parmi les écrivains modernes
Il est l'ami de George Sand
Il est proche de Jules Verne
Et l'Académie le pressent
À cinquante ans c'est chose faite
Il a l'habit vert sur ses reins
Malgré sa forte silhouette
L'ancien dandy le porte bien
Son bel uniforme de jade
Lui ouvre d'autres horizons
De "La Princesse de Bagdad"
À "Denise", il est très fécond
Sexagénaire, il perd sa femme
Nadège, sa jolie princesse
Pour se remettre de ce drame
Il s'unit avec sa maîtresse
Trois mois, après c'est à son tour
De s'en aller dans l'au-delà
Retrouver son premier amour
La belle Dame aux Camélias
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